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Chèques-repas : une évolution majeure au 1ᵉʳ janvier 2026

Pour la première fois depuis près de dix ans, le plafond légal des chèques-repas va être relevé. À partir du 1ᵉʳ janvier 2026, leur valeur maximale passera de 8 € à 10 € par jour presté. Cette adaptation, attendue depuis longtemps, porte une ambition claire : renforcer le pouvoir d’achat des travailleurs tout en maintenant l’attrait fiscal et social de ce dispositif emblématique.

Cette hausse s’inscrit dans un contexte plus large d’ajustement des rémunérations alternatives. Elle représente une opportunité pour les entreprises : apporter un soutien net supplémentaire à leurs équipes, sans alourdir les charges patronales.

Ce qui change dans les faits

Les chèques-repas restent un avantage facultatif et flexible. L’employeur reste libre de choisir le montant accordé — simplement, le plafond passe désormais à 10 €. Rien ne vous oblige à revoir immédiatement vos pratiques : l’évolution dépendra de votre politique RH, de votre budget, ainsi que des conventions sectorielles applicables. La contribution minimale du travailleur, quant à elle, demeure fixée à 1,09 €, comme aujourd’hui.

Un impact direct et mesurable pour vos collaborateurs

Si vous décidez d’adopter la nouvelle valeur maximale, l’effet financier est immédiat :
+2 € nets par jour, entièrement exonérés d’impôts et d’ONSS.

Pour un collaborateur à temps plein, cela représente :

  • jusqu’à 40 € nets supplémentaires par mois,

  • soit 480 € nets par an,
    sans la moindre charge sociale, ni pour l’employeur, ni pour le travailleur.

Dans un climat où la rémunération nette devient un critère clé d’attractivité et de rétention, cet ajustement constitue un levier efficace, lisible et apprécié.

Quel coût pour l’employeur ?

En cas de passage à 10 €, l’augmentation représente un coût additionnel de 2 € par jour et par collaborateur. Le régime fiscal et social reste inchangé : les chèques-repas continuent d’être exonérés d’ONSS et partiellement déductibles.

Il vous reste la liberté d’introduire la hausse dès janvier 2026 ou de planifier la transition plus tard, en fonction de vos arbitrages internes ou sectoriels.

Comment adapter votre dispositif ?

Le mode de mise en œuvre varie selon la manière dont les chèques-repas ont été instaurés au sein de votre organisation :

  • Cadre sectoriel : les montants suivront automatiquement les décisions de la commission paritaire.

  • Convention d’entreprise ou individuelle : un simple avenant suffira pour actualiser le montant.

  • Pas encore de chèques-repas ? La revalorisation constitue un moment idéal pour envisager leur introduction : avantage plébiscité par les travailleurs, fiscalement efficient et administrativement léger.

Monizze & BCGFi : une transition prise en charge de bout en bout

BCGFi collabore avec Monizze, un partenaire agile et fiable, particulièrement adapté pour gérer cette évolution.
Dès l’adoption définitive du texte légal, nous activerons automatiquement, avec Monizze, une prise de contact auprès de tous nos clients utilisant actuellement les chèques-repas à 8 €, afin de confirmer leur volonté de migrer vers le plafond de 10 €.

Notre équipe reste disponible pour analyser vos options et vous conseiller selon votre réalité budgétaire, ainsi que pour préparer les documents nécessaires et faciliter l’implémentation opérationnelle chez nos clients.

Besoin d’un accompagnement ou d’un avis stratégique ?

Contactez BCGFi et nous vous guiderons dans chaque étape pour transformer cette évolution en un avantage tangible et valorisant pour vos équipes.

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