Afin d’anticiper votre impôt, nous vous conseillons souvent d’effectuer un versement anticipé avant la fin de l’année.
Ceci afin d’éviter, d’une part, de devoir débourser votre impôt en une fois et, d’autre part, dans le but d’éviter que le montant d’impôt ne soit augmenté par des majorations si vous n’effectuez pas de versements anticipés.
Pour les sociétés et les personnes physiques, la sanction en cas d’absence de versements anticipés est, dorénavant, de 9 % de majoration.
Anticiper votre impôt et le verser à l’état au cours de l’exercice est donc important.
À titre d’exemple, sur un impôt de 10.000 €, la sanction en cas d’absence de versements anticipés est de 900 €.
Il est à noter que les personnes venant de démarrer leur activité depuis moins de trois ans ne subissent pas la sanction si elles n’effectuent pas de versements anticipés (sous conditions).
Enfin, aucune majoration ne sera due quand son montant une fois calculé est inférieur à 0,5 % de l’impôt ou à 100 €.
Des bonifications sont également accordées. Ces bonifications sont d’autant plus importantes si vous effectuez le versement tôt dans l’année (la prochaine échéance étant prévue le 10/10/2024).
Les versements anticipés peuvent bien entendu être répartis tout au long de l’année, et ce, en fonction de l’évolution de votre résultat. Si vous passez par votre banquier afin qu’il vous finance le montant, les intérêts seront déductibles fiscalement.